Monday, January 9, 2012

The African Who Tried to Save Haiti in 1822 (Felix Darfour)

“In 1822, a black man named Darfour, a native of the district known by that name in Africa, who, when a boy, had accompanied a French gentleman from Egypt to France, where he had been educated, emigrated to Haiti.

At Port-au-Prince he established himself as the editor of a newspaper, called "L'Eclipse” and, adopting the opinion that his own caste was undervalued and excluded from offices of trust, he became a vehement opponent of the government. His proceedings were so violent that he was obliged to lay down his paper, and to support himself by manual labour.

His restless spirit however, always at work, discovered, or supposed it had discovered new oppression. He embodied his wrongs in a petition to the Chamber of Commons, which he proceeded to deliver at the bar of that body, with the support of some of its most distinguished members. These proceedings were nipped in the bud; for the petitioner was arrested, led before a court martial (although a civilian), tried, convicted, and shot”.

Sous: Notes on Haiti, Mackenzie, 1830 (p27-28)
http://books.google.ca/books?id=yQ4WAAAAYAAJ&ots=AoLYR_QRGI&dq=notes%20on%20haiti%20&lr&pg=PR1#v=onepage&q=notes%20on%20haiti&f=false

Felix Darfour sa a nou wè Mackenzie mansyone nan liv li a, nou pral jwenn plis detay sou misye apati tèks lòt enmi nasyon an ekri. Fòk nou pran san nou byen li dokiman sa yo kote, patizanri otè yo pa dwe anpeche nou wè sa ki t ap pase a tout bon vre. Okontrè, yo ede nou konprann pou kisa nou di, se pa jounen jodi a, blan yo pito travay ak nèg sòt, san konviksyon, ni kolòn vètebral. Chimen listwa gen anpil leson li trase pou nou.... Pi douvan mwen pral poste kèk tèks mwen pran nan sous ki ekri an franse, sou menm frè Afriken sa a ki t ap ede nou konprann move plan ki te nan lespri blan franse yo.

Jafrikayiti
"wi, nou sètifye: DEPI NAN GINEN, BON NÈG AP EDE NÈG!"

Sunday, January 8, 2012

La France envoie 3 espions en Haiti (1814)

Dokiman nou pral li la yo enpòtan anpil pou ede konprann ki jan sosyete Ayisyen an ap fonksyone depi 17 oktòb 1806. Blan franse voye 3 espyon pase palentèmedyè Pétion ak Borgella pou yo reprann fòs sou zile a, epi fè nèg tounen "moun andeyò" nan pwòp peyi yo. Evantyèlman "Code Rural" (1826) te vin ranplase "Code Noir" (1685). Annou komanse ak lòd 3 espyon franse yo te reseva nan men M. Malouet, reprezantan Wa franse Louis XVIII. Si nou vin jwenn dokiman sa yo, se granmesi Wa Henry 1er (Christophe) ki te poze lapat sou youn nan espyon yo (de Medina) epi fòse li pale epi bay dokiman sa yo Wa Henry te pibliye lapoula: 1814 - Instructions données par M. Malouet, ministre de la marine, a MM. Dauxion-Lavaisse, de Medina et Dravermann "Deux d'entre eux se mettront, le plutôt qu'ils pourront, mais avec beaucoup de circonspection, en rapport avec Pétion et son second Borgella : le troisieme fera de même au regard de Christophe" (p176) "Si les chefs sont, comme on l'assure, des gens instruits et éclairés, ( particulièrement Pétion et Borgella), ils sentiront qu'il ne suffit pas pour eux, et les leurs successivement en descendant, d'obtenir des avantages; mais qu'il faut aussi les rendre solides; ils reconnaitront que, pour être teIs, ces avantages ne doivent être exagérés, ni en mesure pour eux - mêmes, ni en extension à la généralité; ils verront bien que si la grande masse des noirs n'est pas remise et tenue dans un état d'esclavage, ou tout au moins de soumission , semblable à celui ou elle était avant les troubles, il ne pent y avoir ni tranquillité ni prosperité pour la colonie, ni sûreté pour eux-mêmes..." (p177-178).... Il est raisonnable de supposer que Pétion et Borgella, satisfaits d'obtenir faveur entière, pour eux et pour un petit nombre des leurs, qui sont les instrumens nécessaires, consentiront, sans difficulté, à ce que leur caste, en acquérant la presque totalité des droits politiques, reste pourtant, à quelques égards, un peu au-dessous de la caste blanche: car, d'une autre part, l'assimilation totale à eux accordée, sera plus saillante et plus flatteuse; et de l'autre, leur caste sera d'autan plus assurée de maintenir la caste noire libre, et par celle-ci, les noirs non-libres à la distance ou il lui importe de les maintenir, qu'elle aura elle-même laisse subsister une petite différence entre elle et les blancs. On insiste beaucoup sur ce point, par ce qui doit être le premier pas dans la négociation. Il est bien important de conserver aux blancs une prééminence quelconque sur les gens de couleur du premier ordre? sauf à admettre absolument et sans restriction aucune, Pétion, Borgella et quelques autres, dès à présent, parmi les blancs, et à donner, par la suite, sobrement: de temps à autre, des lettres de blancs à quelques individus que leur couleur éloignée du noir, leur forturne, leur éducation; leurs services auront rendus dignes de cette faveur". (p178-179) "s'ils font bien usage de ces moyens, ils ne parviennent à prévenir la nécessité d'employer la force; sans trop accorder, ils y réussiront, surtout s'ils font bien sentir à Pétion et autres, que leur situation actuelle, s'ils sont abandonnés à eux-mêmes, est extrêmement précaire; que bientôt la caste des mulatres, infiniment moins nombreuse qne celle des noirs , sera écrasée par celle-ci; que la colonie sera en proie à des factions dont les chefs seront successivement abattus par des compétiteurs plus heureux pour Ie moment; qu'une paix durable étant conclue entre la France et toutes les puissances maritimes, nul pavillon étranger ne pourra aborder dans les ports de Saint-Domingue, et qu'il suffira au Roi de six frégates pour interdire, aux habitans actuels de cette ile, toute communication avec le dehors; que les habitans cultiveraient vainement les riches productions du sol, puisqu'ils ne pourraient pas les échanger contre les objets qui leur manquent; et qu'ils seraient bientot réduits à vivre comme des sauvages, privés de tous les avantages de la civilisation européenne..." (p 180-181).

LETTRES DE BLANCS "comme les monarques d'Espagne et de Portugal, qui par des "lettres de blancs", donnent à un individu, de quelque couleur qu'il soit l'état d'un individu blanc: sa puissance royale, qui a égalé les Ney, les Boult, les Suchet,les Dessoles etc., aux Montmorency, ...par un acte de magnificence et d'équité auquel toute la France applaudit; peut également rendre un homme noir ou jaune, semblable devant le trône et la loi et dans les habitudes sociales, à l'homme le plus blond de la Picardie". (p 123-124) Sous: Précis historique des négociations entre la France et Saint-Domingue (1826) M. Wallez http://books.google.ca/books?id=vbcCAAAAYAAJ&dq=negociations+entre+la+france+et+haiti&pg=PR10#v=onepage&q=negociations%20entre%20la%20france%20et%20haiti&f=